Un acte publié le 29 mars stipule que le délai est fixé jusqu'à octobre 2019.
Contrairement au secteur privé qui devra être en concordance avec le nouveau Règlement général sur la protection des données à partir du 25 mai, l'administration publique et le secteur des entreprises de l'État pourront le faire jusqu'à octobre 2019.
Conformément à l'acte publié le 29 mars, les finances, les tribunaux, les réseaux et les services de l'information des écoles, les hôpitaux, entre autres services auront droit à un délai supplémentaire. .
« Il est essentiel de définir des directives techniques pour l'administration publique, en les recommandant au secteur des entreprises de l'État dans le cadre de l'architecture de sécurité des réseaux et des systèmes de l'information, et des procédures à suivre pour respecter les dispositions du RGPD », affirmation du gouvernement dans cet acte.
L'Union européenne a donné la possibilité aux États membres de conserver ou d'approuver des dispositions nationales qui leur permettent d’être plus flexibles avec le Règlement.
Le gouvernement souhaite ainsi être exempté d'amendes qui puissent résulter du non-respect du RGPD, car il considère que ce règlement a été conçu dans la perspective des multinationales et non pas des administrations publiques qui, selon lui, n'utilisent pas de données personnelles pour les affaires. Pour cette raison, bien que le RGPD entre en vigueur dès le mois de mai, l'État ne devra se soucier qu'en 2019.